1. |
CHANSON DE BOY SCOUT
00:49
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Donne ta main
Donne ta main
Juré je te la rends demain
Quant à ton coeur
Quant à ton coeur
Je veux en être le vainqueur
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2. |
MILLE ERRANCES
02:54
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Le soleil sur ma peau
A travers la fenêtre
Un café, la radio
Toi...peut-être
Je regarde un nuage
Aller vers son destin
Faire de l'ombre aux visages
Cacher un lendemain
Une question incessante
Faut-il que je reste ?
La vie que l'on s'invente
S'évente sous nos veste
Être ici ou ailleurs
Là-bas, quelle importance ?
Quand je regarde l'heure
Je peux voir mille errances
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3. |
MERCOEUR
03:52
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A Mercoeur, à sa cime
Un renard m'a flairé
Ne me suis-je entiché de sa beauté sauvage
Ne me suis-je enivré d'une liberté sans cage
D'une frêle lueur et sans âge
A Mercoeur, à sa cime
Suivre l'anachorète anonyme
Le poète maudit aux mots d'or
Le reste n'est que frime
Le geste n'est qu'abîmes...et encore !
Le renard, par devers sa queue, a jeté
Un sort aux assoiffés
Il m'a, d'un seul élan, dit de m'en retourner
De ne jamais cesser de courir les sentiers
De gravir les rochers
D'écrire sur des nuages
Que là était la clef
A Mercoeur, pas de crime
Si ce n'est celui d'être
Celui d'avoir été
A sa cime
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4. |
ETAU DU TEMPS
04:13
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L'étau du temps qui se resserre
Il est trop tôt, tellement à faire
Chaque journée comme un cadeau
Comme si c'était la dernière
Quand je vous vois mon coeur se serre
Suis-je à vos yeux toujours ce père
Vous êtes ce que j'ai de plus beau
Sans vous mes amours je me perds
Je sens le vent dans la volière
Paupières fermées faut laisser faire
L'oiseau blessé a eu son lot
De consolations et de vers
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5. |
MER D'AMERTUME
02:16
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J'ai voulu cheminer
Mais sans toi plus de bois
A mettre dans l'âtre de nos vanités
J'ai ri seul parfois en repensant à nous
A gorge déployée à m'en rompre le cou
Je t'en ai tant voulu
Me voici apaisé
Les cordes des pendus finissent par lâcher
Mais une mer d'amertume me revient par marées
Avec des souvenirs par paquets
Le sac et le ressac, tu connais !
J'ai voulu avancer
Mais sans toi plus de voix
A mettre dans ce foutu combiné
Est-ce mort, enterré ?
Mais je parle au fantôme
Que tu es devenu désormais
Mais une mer d'amertume...
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6. |
CRAN D'ARRET
02:37
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Je sortirais mon cran d'arrêt
Pour couper court à cette histoire
De mots et de notes illusoires
Jetés au néant d'un carnet
Paraît-il que tout s'efface
Aux lueurs d'un nouveau jour
Impossible à faire demi-tour
Ni de s'échapper de la glace
Pour ça il nous faudrait du cran...
Suivi d'un bon coup de piolet !
Je sortirais mon cran d'arrêt
Pour un hara-kiri de masse
Un oratorio des plus classe
Où les violons n'ont plus d'archet
J'ai noirci tellement de pages
Que je peux m'inventer des nuits
J'ai cru aux amants dans la marge
Que l'amour n'avait pas de lit
Je sortirais mon cran d'arrêt
Pour nous tailler un jour d'ici !
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7. |
ON A RANGE NOEL
03:13
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On a rangé Noël
Sur la vieille vaisselle
Héritée de mère-grand
Elle qui y tenait tant
Est-elle parti la veille
On ne s'en souvient plus
C'était il y a longtemps
L'âge de ton Lulu
Le temps passe si vite !!!
J'ai préparé un thé
Quelques biscuits
La fuite, lorsque vous reviendrez
Sera bien réparée
Partez vous maintenant ?
Restez encore un peu !
Quelques nuages blancs
Recouvrent mes cheveux
Le temps passe si vite !!!
Donc, à l'année prochaine...
Le ciel est porcelaine
Au fond des yeux du sel
On a rangé Noël
On a rangé Noël
Sur la vieille vaisselle
Qu'on sortira tantôt
Au moins pour le gâteau
Le temps passe si vite !!!
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8. |
UN ENDROIT
01:42
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Je cherche un endroit
Pour abriter le moi
Je te cherche Toi
Une amante, une soeur
Pour prendre un ascenseur
Et me briser le coeur
Encore une fois
Une incessante fois
La route vers le soi
Je cherche un endroit
Pour abriter le moi
Je te cherche Toi
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9. |
CE VIEUX CANAPE
02:11
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Ce vieux canapé qui s'affaisse
A l'endroit où nous posons nos fesses
Là où je dors parfois
Là où je rêve encore de Toi
J'écoute Bach et ses préludes
Et la Gréco qui se dénude
Cent ans de solitude
Qui dit mieux certains mois ?!
Cette année nous irons
Si tout se passe bien
Non pas au bois mais
Aux îles Caïmans
Nous faire manger les doigts
Peut-être au Canada
Peut-être pas
Ce vieux canapé qui s'affaisse
Pile à l'endroit où t'as posé tes fesses
Pas loin du poêle à bois
Quand elles me jettent un froid
Une malédiction
Ou un émoi
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10. |
ON L'AIME
03:23
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La vie est trop précieuse
Qui n'en fait des envieuses
Même si parfois pluvieuse
Sous sa grise vareuse
Il faut bien l'aimer mieuse
N'est-elle point délicieuse
Sous ses airs de charmeuse ?
Quand elle devient sérieuse
Relation orageuse
Ce qu'elle peut être chieuse
Limite une emmerdeuse
Mais on l'aime malgré tout...
La vie est bagarreuse
Elle prend la mouche, hargneuse
Quand elle voit, dédaigneuse
Des baigneurs, des baigneuses
Faire la brasse coulée en heures creuses
Faut la prendre rieuse
Même quand la Moqueuse
Nous sort sa langue hideuse
Lalalala-Itou !
Mais on l'aime...malgré tout
C'est comme un rendez-vous
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11. |
(MER)COEUR SOURD
02:36
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Entre un marteau, une enclume
J'aurais dû choisir la plume
Mais il y a le poids des mots
Le choc de se revoir en photos
D'hier naît des lendemains
Et si tu lâches ma main
Y'a plus rien !
Je nous revois, inconnus
Toi, belle et ingénue
A quoi nous attendions-nous ?
Notre histoire me tient debout
Entre un marteau, une enclume
J'aurais dû choisir la brume
Si jamais je deviens lourd
Pends moi à toi haut et court
Comme un métal précieux
Autour du cou de ton coeur sourd
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FREDY du K. ROUGE France
Fredy du K. Rouge est un artiste ayant une fonction à peu près similaire à celle du Polaroïd :
l'instantané.
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